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Positano, c'est avant tout une station balnéaire italienne de la côte Amalfitaine. La cité se présente comme un ensemble de maisons aux couleurs pastel accrochées aux pentes abruptes des monts Lattari. Positano, c'est un village bordé par la mer et la montagne.La vie y est douce, tranquille, comme à l'écart du monde.
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INACTIF
Andrea De Medici
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I miei occhi sono isole dove non viaggi mai ☆ Andrea

posté le Mar 13 Aoû - 3:39
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Andrea De Medici
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les pré-requis

   Lien #01 : Grand-frère
@Giacobe De Medici
   
Lien #02 : Grand-frère
@Felipe De Medici
   
Lien du rp : www
   
nom, prénom De Medici. Bling bling font les écus, les piécettes et les petits papiers verts au cours des âges. De Medici = banque. Evidance et tautologie dans l'inconscient populaire. Anecdote historique : avant d'être des magnats de la finance, les aïeux de la famille ont fait fortune dans un commerce ... disons moins chic. Celui de la laine. Le centre de production lainière étant à Florence. Force est de constater que l’ascenseur social marchait prodigieusement bien naguère. D'un autre côté, les banquiers sont connus pour tondre la laine sur le dos de leurs clients. La boucle est bouclée. Andrea. Pourquoi ? Parce qu'en inconditionnelle de l'opéra, "la mama" s'est réservée le droit de te baptiser ainsi après avoir été subjuguée par un récital d'Andrea Bocelli un soir à la Scala de Milan.     
   
date de naissance, âge A l'instar de tout les enfants De Medici, tu as vu le jour dans le fief familial de Florence en Toscane. Par une venteuse après-midi d'Octobre. Période de l'année où les citronniers sur les collines mettent fin à leur production d'acidulés joyaux à la peau d'or et commencent à se délester de leur feuillage émeraude. Le 4 Octobre 1997, pour être tout à fait précis. Homologué pour l'heure encore à 21 automnes, tu mets le cap sur le magic twenty two si cher à Taylor Swift.  
   
origines, nationalité Tu es rital et tu le restes. Un pur produit cent pourcents concentré, sans rien pour diluer ou noyer tes ascendances. De la fierté ? Pour sûr ! Du chauvinisme ? Plutôt deux fois qu'une ! Italia dans la peau et dans le sang.  
   
métier, job, études T'aurais pu avoir le droit à la crème de la crème des établissements éducatifs comme tes frères. Malheureusement, le destin t'a crucifié les ailes avant même que tu n'aies eu le temps de les déployer et prendre ton envol. Couvé et surprotégé par toute la famille, tu as passé ta scolarité dans des écoles spécialisées pour les aveugles et malvoyants. Il t'a fallu pleurer misère pour que tes proches consentent à ce que tu poursuives tes études en suivant par correspondance des cours en Langues Étrangères.  
   
statut, orientation Un haussement des épaules. Tu aimes ce que "tu vois". Les parfums musqués et les voix suaves. Les fragrances fleuries et les timbres cristallins. Si tes paumes pouvaient avoir la chance de se brûler à des courbes longues, rondes, qui fondent ou des muscles galbés, renflés et proéminents ... peut-être que ton cœur saurait enfin ce qui le fait vibrer. Célibataire. Tu n'as jamais connu les joies de l'amour. Et parti comme c'est, il est guère probable que tu puisses les connaître un jour. Complexé vis-à-vis de ton handicap, tu ne te risques guère à draguer ou à te montrer entreprenant envers un être doté d'une voix enchantant tes oreilles et dégageant une exhalaison ravissant tes narines. De toute manière, ce n'est pas ta nature.    
   
finances €€€€€€€ Des banquiers qui seraient financièrement aux abois et dans la précarité ... quel comble ironique ! Rien, il n'en est rien. Rien de rien. Tes couches culottes ont été lestées avec un chéquier et une Black Mastercard. Enfin, à ce qui paraît, étant donné que tu n'en as jamais vu la couleur. Au sens propre comme au figuré. Tu as beau être le bébé de la famille, il n'en demeure pas moins que tu es majeur. Pourtant, tu es le seul qui ne dispose pas de compte en banque ou de moyens de paiement personnels. Dès qu'il est question de casquer, les parents ou tes frères s'en chargent pour toi. Tes géniteurs sont guère emballés à l'idée que tu puisses avoir accès et manipuler de l'argent. Ne plaidant pas vraiment en ta faveur, tes frères semblent partager cette opinion. C'est bien connu ; déficience visuelle va de paire avec déficience mentale ... Ahem !
   
traits de caractère Indépendant : T'en es la définition et l’incarnation même. Pas un instant ne passe sans que tu en aspires à toujours plus. Outre le fait qu’il s’agisse là d’un trait à part entière de ton caractère, ce besoin constant et éternellement insatisfait d’émancipation est très vite devenu une nécessité. La couvade de ta famille depuis ta cécité parachève de t'asphyxier. De l'air. Respirer. Enfin. S'il vous plaît ... . Boute-en-train : Tu n’es jamais le dernier lorsqu’il s’agit de t’amuser ou rigoler. Véritable soleil de la famille, tant tu irradies par ta bonne humeur, ton autodérision et tes blagues guignolesques, tes frères en permanence sous-pression se régalent de tes multiples mots d’esprit. C’est d’ailleurs souvent vers toi qu’ils vont lorsqu’ils n’ont pas le moral. En bon comédien dans l’âme, tu sais mieux que personne remonter le moral des troupes, grâce notamment à tes imitations des parents, devenues cultes au sein de la fratrie. Franc : Une qualité qui te dessert parfois. Quand tu as quelque chose à dire, tu le dis. Tourner autour du pot, faire des ronds de jambes et donner dans le politiquement correct : ça t’emmerde prodigieusement, comme tu dis. Tant pis si cela ne plaît pas ou peut blesser. En vingt-et-un ans, tu n’as jamais été un hypocrite alors ce n’est sans doute pas maintenant que cela va commencer. Tu n’es cependant pas une connard fini, qui prend un malin plaisir à envoyer des pics gratuites ainsi que des remarques désobligeantes à qui mieux-mieux. Non ce rôle là, tu le laisses à d’autres. Impulsif : Le sang italien coule dans tes veines, ne l’oublions pas. Tu es le genre d'homme qui écoute plus son instinct et ses sentiments que sa raison. C’est donc bien souvent sans réfléchir que tu agis. Comme ça, sur un coup de tête. Parfois tu n’es pas peu fier du résultat, et des fois tu ne peux que te mordre les doigts à posteriori, lorsque tu fais le constat de ce qui t'arrive ou de ce que tu as malencontreusement occasionné. Quand bien même on tente de te dissuader de quelque chose, c’est peine perdue. On n’arrête pas un TGV lancé à pleine vitesse à main-nue. Eh bien avec toi, c’est pareil. Rancunier : Même si tu as reçu une éducation très axée sur le religieux, le pardon n’a jamais été quelque chose que tu donnes et accordes facilement. Trop fier et têtu pour cela ? Possible. Quand ton orgueil saigne et crie vengeance des suites d’un coup-bas, tu es plus du style à rendre la pareille qu’à tenter de calmer le jeu. Jouer les victimes et tendre l’autre joue n’a jamais été dans ta nature. Alors tu remets les pendules à l’heure. Et tant pis si cela débouche sur une guéguerre puérile et stupide. Comme le roseau, tu peux plier et ployer, mais jamais tu ne romps. Excentrique : Tu oses tout et ne crains pas une seule seconde le ridicule. Ton audace est partout. Dans ta façon de t’habiller, dans la manière très directe que tu as d’aborder certaines personnes ou encore dans ton style de vie parfois très éloigné des bonnes convenances si chères à la mama. Tu es un petit bonbon acidulé et haut en couleur. Si ton côté très extraverti et exubérant peut être perçu comme une bouffée de fraîcheur, à forte dose il arrive que cela tape sur le système et fatigue. Il n’est d’ailleurs pas rare que tes frères saturent, et te demandent de la mettre en veilleuse. Ou au minimum, de tempérer tes enthousiasmes. En réalité, c’est un change que tu donnes. A l’intérieur, tu es comme nous tous : en proie aux tourments. Je vais bien tout va bien. Voilà ce dont tu tentes de te convaincre. Optimiste : Oui, tu préfères voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Même quand rien ne va, quand les éléments se déchaînent ou que le sort s’acharne, tu trouves quand même la force de voir le bon côté des choses et de t’en contenter. Dieu sait que tu en as connu pourtant des déboires et des revers de fortune. N’étant pas surhumain, il t'arrive parfois de te laisser aller et d’être tenter par les sirènes de l’inertie. Toutefois, tu es jusqu’à présent toujours parvenu à avoir le déclic pour sortir la tête de l’eau. Tu tombes, te blesses puis finalement te relèves et poursuis le chemin plus revanchard que jamais. Tu sais que tu n’as pas à te plaindre. Il y a sans doute nettement mieux, mais il pourrait y avoir bien pire. C’est ce que tu parviens à te dire, une fois que tu as réussi à prendre un peu de recul.
la création
Pré-lien de @Giacobe De Medici
   
Mezzo
Kovnic
prénom : Cam' / âge : 25 y.o / région : France / présence : Autant que possible / où as-tu trouvé le forum ? : Grâce à mon maître à penser @Giacobe De Medici / comment tu le trouves ? : Convivial, chill, accueillant, facile de navigation, agréable et bien designé.
à Positano depuis : Depuis seize ans. Les meilleures écoles pour malvoyants du pays se trouvant à Positano, tes parents t'ont donc envoyé là-bas pour que tu puisses bénéficier d'une scolarité tutoyant l'excellence. En pensionnat et internat, tu retournais auprès des tiens à raison de deux week-ends par mois et à l'occasion des vacances.
   
que penses-tu des traditions ? : Les traditions ? Pour toi ce n'est qu'un ensemble de règles et de convenances archaïques, bridant la liberté d'être de tout à chacun. Chose qui a le chic pour te mettre hors de toi, étant déjà lésé et floué sur bien des plans.
   
la famille pour toi c'est : un étouffant et oppressant cocon dont tu aimerais parfois bien t'extraire. Tu aimes tes proches bien évidement, mais tu les apprécierais encore plus s'ils te lâchaient un peu la bride. Qu'ils prennent enfin conscience que tu n'es pas une statue de cristal, menaçant de se briser en mille morceaux au moindre geste.
   
01 Seize ans. Seize ans que les ténèbres t'ont embrassées. A cinq ans, tu as miraculeusement réchappé d'un gravissime accident de voiture. Grâce à Dieu tu n'y as rien laissé ... excepté la vue. 02 Aveugle à 90 %, tu ne parviens à distinguer qu'un faible contraste lumineux et des ombres qui dansent, lorsque tu te trouves dans un environnement éblouissant. 03 Sans une rapide greffe de cornée, les dix petits pourcents d'acuité visuel de ton humeur vitrée fonderont comme neige au soleil. Les donneurs n'étant pas légion et les chances de compatibilité proches du néant, tu as fini par te résigner et accepter l'inéluctable. Les médecins te donnent un an et demi avant que ta cécité ne devienne totale dans le meilleur des cas. Dans le pire des scénarios, ce pronostic dégringole à six mois. 04 Le corps finit toujours par compenser. Tes autres sens se sont décuplés. Toucher, ouïe, odorat ... . Tu as dû réapprendre à voir autrement qu'avec les yeux. Rien ne te plaît plus que d'entendre ton frère Giacobe pincer les cordes de sa guitare sur le front de mer et pousser avec lui la chansonnette. Une petite chose de la vie qui te met en joie et t'arrache des larmes, lorsque les paroles se meurent et que les derniers accords et arpèges s'envolent vers un ailleurs merveilleux. 05 Tes lèvres n'ont à ce jour jamais eu la chance de se sceller à celle d'un autre être. Elles sont à l'image de ton coeur et de ton corps : vierge. Une caractéristique que tu partages également en partie avec ton frère Giacobe, et qui vous vaut d'être gentiment charriés par vos trois autres fragments d'âme. Même s'ils prennent toujours des pincettes avec toi et tendent à t'épargner. Ce qui a le don de t'agacer, toi qui vis au quotidien et aspires à être traité comme tout le monde. 06 Tu rechignes catégoriquement à adopter ce que tu appelles "les accessoires de la panoplie de l'aveugle". Canne blanche, lunettes de soleil, chien guide ... . Ta famille ne manque d'ailleurs jamais une occasion pour te tirer les oreilles et remonter les bretelles à ce sujet. "Sois raisonnable", disent-ils. 07 Petit, tu aurais rêvé être joueur de tennis professionnel. Ce qui n'est guère des plus pratiques dans ton état. Même si à présent des petites balles jaunes spécialisées sont équipées d'un savant système sonore, permettant à tes semblables de jouer. Tant pis. Il y a bien longtemps que tu as fait une croix sur cela et sur tout un tas d'autres choses, gisant depuis au fond du cimetière à passions.


Dernière édition par Andrea De Medici le Mer 14 Aoû - 13:04, édité 29 fois
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I miei occhi sono isole dove non viaggi mai ☆ Andrea

posté le Mar 13 Aoû - 3:40
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La trappola dei giorni miei
La vita è un gioco che non vinco mai

« Festina lente »
Devise de la Maison De Medici

I miei occhi sono isole dove non viaggi mai ☆ Andrea Sans_t30

Un incessant « bip bip » strident suraigu qui bourdonne et vrille tes tympans. La sensation que la guipure de Venise emmitoufle et embaume l’entièreté de ton frêle corps de chérubin. Les petits doigts ankylosés de ta dextre qui blanchissent sous l’étreinte d’un bouquet de fines phalanges.

La chaleur d’un souffle saccadé qui s’affaire et les réchauffer. La douceur de lèvres peinturlurées qui les choient et les maculent de taches carmins. Une voix de mezzo-soprano chevrotante qui susurre et rabâche inexorablement une litanie d’Avé Maria. D’aqueuses perles qui se fracassent et désagrégeant sporadiquement sur tes cuticules. Un labile tressaillement de ta jambe droite. La douleur qui immerge de sa léthargie et corrode chaque fibre de ton gisant. Un térébrant gémissement qui fait vrombir tes cordes vocales. Les traits de ton petit faciès gorgé de soleil qui se meuvent en une grimace endolorie. Le voile des paupières qui se lève sur tes petites sphères hyalines.

Les ténèbres dévorantes. L’obscurité ardente. Les griffes lacérantes des abysses. Les crocs acérés des abîmes.  

« Maman … ? Où es-tu maman ? C’est déjà la nuit ? », t’enquis-tu de savoir d’une petite voix étouffée, en fixant de tes orbes diaphanes et hagards la lueur criarde de l’applique rivée au plafond tout de blanc vêtu.

Une rétorque qui prend la forme d’un déchirant cri de résipiscence pourfendant le silence. Maman qui déverse entre deux sanglots éperdus un chapelet d’excuses, en apposant son front contre le tien. Se noie dans la fosse des blâmes. Se mutile à grands coups d’autoflagellation et fustigations. Qui prie dans un état de choc « son bébé » de bien vouloir lui pardonner. Ne comprenant ce qui se passe, ta petite tête brune affolée dodeline de tous côtés.

Un quatuor de suaves filets de voix énonce une kyrielle de paroles lénifiantes, visant à calmer et rasséréner maman. Le matelas sur lequel tu reposes s’enfonce sous le poids d’une personne venant s’asseoir sur le rebord. Un médecin aux boucles café dégaine de la poche de sa blouse un stylet lumineux. Une large main rassurante alunit sur le sommet de ton crâne, au moment où le faisceau de lumière de l’instrument encercle l’arête de ton nez.

« Suis la lumière avec les yeux mon grand. », t’enjoint un chaud et amène timbre masculin. Le rai de clarté ondoie lentement tel un pendule et fait la navette de gauche à droite. Incapables de suivre la houle du minuscule halo, tes soucoupes de glace demeurent figées. Absence de réflexe pupillaire. Le praticien pivote en direction du quintette de femmes retenant leur souffle. Gravité et solennité peintes sur le visage, sa tête s’articule mollement de gauche à droite. Un hurlement fouaillant les entrailles. Maman qui pulvérise ses rotules sur le sol. Ses cris horrifiques. Ses pleurs insoutenables. Ses ongles qui scarifient son doux minois à la carnation olivâtre jusqu’au sang. Ses longues mèches de cheveux ébènes qu’elle arrache par poignées. Les affres d’un indicible chagrin. Les suppliques qui s’éloignent. S’atténuent. S’estompent et se taisent. Le silence. Le silence qui tient la main à la noirceur.


I miei occhi sono isole dove non viaggi mai ☆ Andrea Sans_t30


En un battement de cils, le clan au fastueux lignage vit la robe en mousseline azure, drapant depuis des temps immémoriaux ses resplendissants cieux, se mâchurer d’indélébiles souillures fuligineuses. Les vicissitudes et les tribulations n’oublient personne. Pas même les nababs et les nantis. Tout l’or du monde ne suffit pas pour corrompre et contrecarrer les desseins, facéties et caprices du destin. La dynastie que l’on croyait toute puissante et invincible est touchée en son flanc. Ebranlée. Atteinte.

L’un de ses épigones n’est désormais plus qu’un poids mort. Une charge sans la moindre utilité, pour les colossaux intérêts de l’auguste coterie aux insatiables ambitions. Une tête de l’Hydre De Mancini est tombée ? Qu’importe. D’autres repousseront. Les auspices resteront favorables. Il en faudra plus pour entamer le caractère propice et clément des augures. Accroché à la dernière branche de cet illustre arbre généalogique séculaire, tu es un fruit blet bringuebalé au gré des mystifications de la vie. Les dieux soient loués, il reste, pour l’heure encore, une belle grappe de quatre hoirs à même de faire prospérer l’empire au patronyme tenant en respect le monde entier. Nec plus ultra et incarnations dépassant toutes les espérances et les attentes paternelles enorgueillies les plus exigeantes.

Papa … . Papa qui n’aime pas les jérémiades. Papa qui n’aime pas la maladie. Papa qui voue un culte à la conception antique de l’homme. Fort, viril, vigoureux. Papa qui ne jure que par son image. Qui s’échine pour que rien n’écorne sa réputation ou ne ternisse son nom. Et un anaphtolme, ça fait tache dans le paysage lorsque l’on cultive l’obsessionnel souci de balancer à la face du monde, le cliché d’une famille parfaite, à qui tout réussit et que l’on envie. Dysharmonique anomalie au sein d’une fresque composée d’éléments ne souffrant d’aucune imperfection, tu es celui que l’on cache sous le tapis persan et dissimule derrière le paravent en laque japonais.

Lorsque toute la smala revêt ses plus beaux atours et se met sur son trente-et-un, en vue d’un gala de bienfaisance, d’un dîner de charité ou d’une quelconque représentation publique ; toi, tu dois rester dans le confinement de cette architecturale bâtisse aux allures de prison dorée, avec toute une nuée de bambinaie et governanti en guise de geôliers. Mis au banc de la famille, on prend grand de soin de t’écarter des arcanes du pouvoir et des affaires assurant l’opulence financière de la tribu.

Tes frères ? Certains t'envient de ne plus avoir à fouler ce sentier de la gloire vous étant tout tracé et balisé. D'autres croulent sous les remords et culpabilisent. Convaincus que ce sont eux qui auraient dû se trouver dans la voiture ce jour là. Tout. Ils donneraient tout pour échanger vos places et porter le poids de la malédiction s'étant abattue sur toi. Devenu du jour au lendemain aux yeux de tous une pauvre petite chose, on te couve et protège jusqu’à l’overdose et l’anoxémie. Comme si ton statut de “bébé” et petit dernier n’était déjà pas suffisant … . Tâche pour laquelle tes frères, sans exception, mettent la main à la pâte.

Felipe, qui en sa qualité d’aîné fait office de figure d’autorité masculine, pour palier l’absence de papa retenu constamment pour affaires. Alessio le protecteur zélé qui ne te lâche pas d’une semelle et te suit comme ton ombre. Même le fantasque et taciturne Giacobe veille précautionneusement sur toi. Perçu par tous comme un corps de verre menaçant de voler en éclats, des kilomètres d’interdits te sont posés. "Fais pas ci" ; "Ne va pas là-bas" ; "Reste ici" ; "Tu vas te faire mal" ... . La liste des choses qui te sont autorisées de faire tient sur post-it. Tel une fleur mise sous une cloche de verre, tu fanes et flétris à petit feu.

Toi le bambino avide de grands espaces, qui jadis galopait dans les jardins de la propriété familiale en habillant le silence de ton rire céleste. Maman ? Maman n'a plus jamais été la même depuis cette funeste journée de Novembre 2002. Cette femme solaire, rayonnante, pleine de vie et d'entrain que vous avez tant aimé ... . Cette femme est morte le jour où la lumière s'est éteinte sur ton monde. Ectoplasme tombée dans la dévotion et la religion. Afin d'expier l’irrémissible péché dont elle s'accuse, et qui s'apparente selon ses termes à un infanticide.


I miei occhi sono isole dove non viaggi mai ☆ Andrea Sans_t30


Dans leur monde régit par l’eccellenza, tu es persona non grata. On n’admet ni ne tolère les travers. Les défectuosités. Les défauts. Tout ce qui te définit. Ton acuité disparaît, mais ton nom subsiste. Un nom qui te donne tout de même le droit à ce qu’il y a de meilleur, bien que tu n’en sois pas digne. Le meilleur a un prix. Pure bagatelle. Une distance aussi. Près de quatre-cent quarante kilomètres. Un bagne et une pénitence déguisée qui arrange bien papa. L’épine dans son pied ne sera bientôt plus qu’un lointain problème.

Tes frères vont enfin pouvoir commencer à vivre un tant soit peu pour eux. Dans la limite de l’austère cadre familial leur étant imposé et des ambitions placées sur leurs épaules. Maman … maman est dévastée à l’idée de voir son bébé ainsi ostracisé. Mais le meilleur t’appelle. Positano. Fleuron de la Campanie doté du must en terme de structures éducatives à destination des malvoyants. Incubateur du savoir où - en plus de l’enseignement classique dispensé à n’importe quel enfant italien - tu réapprends le b-a ba : lire et écrire. En braille. Sur ces machines étranges produisant des cliquetis saugrenues. Des curiosités aux airs de télégraphe.

On t’enseigne l’art de voir sans les yeux. De mettre à contribution tes autres sens pour saisir toute la beauté, la complexité et l’horreur du monde qui t’entoure. Tu aimes avec ton nez. Exècres avec les papilles. Rêves avec tes oreilles. T’étonnes grâce au toucher. Tu vis. Enfin ! Les interdits cèdent la place aux droits. Tu as le droit folâtrer tout ton saoul avec les enfants de ton âge. De faire de la balançoire. Le droit de tomber. De te faire mal. Le droit de te relever. De te tromper. Le droit de recommencer. De réussir. Encore et encore.

Peut-être as-tu finalement un peu de chance dans ton malheur. Tes frères n’ont sans doute pas eu le loisir de peindre le canevas de leur adolescence, de couleurs aussi vives, chatoyantes et éclatantes que le tien. Nul doute que certains d’entre-eux auraient pourtant grandement appréciés. Tu passes des soirées avec des amis de conditions, origines et horizons hétéroclites. Tu bois, fumes, ris, te fabriques profusion de souvenirs. Heureux comme malheureux. Tu sors avec eux en boîte. Fermes les yeux et laisses ton corps voguer sur la piste au rythme d’une musique entraînante, et qui aurait été prohibée à tes oreilles à la “Cour des Medici”.

Tu passes des après-midis à la plage. Les cristaux quartzeux de la chaude étendue sablonneuse opaline léchant tes orteils. Le soleil dardant ses flèches incandescentes sur ton enveloppe caramel. Les lames d’opale de la Mer Tyrrhénienne tannant ton cuir de bronze et le parant d’une constellation de perles salines. Un foisonnement de mignardises te faisant la vie plus douce et que tu as pourtant dû mettre sous scellés, lorsque tes frères, pour des raisons qui leurs sont propres et dont tu te contrefiches, ont tour à tour décidé de poser leurs valises dans idyllique Eden transalpin, que les autochtones surnomment “la città vertic”.

Les retours au nid sont autant de corvées que tu ne peux hélas éluder. C’est en trainant des pieds tel un prisonnier lesté de son boulet que tu retournes sur tes terres. En sachant pertinemment ce qui t’attend. Oui, tu sais que tu vas redevenir cette pauvre petite chose fragile que l’on enrobe dans du papier de soie. Cloitré dans ta chambre et allongé sur ton lit en écoutant toute une pléiade de livres audios, tu attends. Tu attends qu’enfin sonne l’heure du départ. Hâtivement, tu montes excité et soulagé dans le dernier train qui te ramène vers ce que tu appelles “la vraie vie”. Les tiens ? Bien sûr que tu les aimes. Mais de loin.

Côté scolaire, tu es bien loin des premiers de la classe sans pour autant être en décrochage scolaire. Tu te qualifierais à posteriori d’élève moyen. Dans la moyenne haute. Ni cancre, ni enfant précoce et surdoué ; ta scolarité fut à l’image de celle de milliers d’autres italiens : normale. Normale et sans heurt. Suffisamment correcte pour prétendre à poursuivre par correspondance des études en Langues Etrangères. La matière où tu excelles le plus. Etant d’une parfaite inutilité pour la famille, papa n’a pas souffler de colère monumentale – comme pour Giacobe – lorsque tu lui as fait part de ta volonté d’étudier autre chose que la finance. Un choix d’abord fait par dépit, afin de ne pas rentrer au bercail et devenir ad vitam æternam une potiche.

Côté cœur ? Waterloo morne pleine. L’amour, le sexe, les filles – ou les garçons - : tu n’en veux pas. Tu veux profiter. Rattraper ces riches heures de bonheur que l’on t’a confisqué. Jouir d’une liberté fraîchement retrouvée. Sans avoir de chewing-gum collé à ta chaussure. La vie ? Ca va. Evidemment, c’est loin d’être la longue série rose, sirupeuse et mielleuse à souhait. Cependant, ce n’est plus pour autant constamment les ténèbres et l’obscurité dévorante.


I miei occhi sono isole dove non viaggi mai ☆ Andrea Sans_t30


La vie ? C’est un camaïeu de gris. Plus ou moins foncé en fonction du temps, du vent, des moments. Du gris souris, de l’aluminium, de l’anthracite, du basalte … . En définitive, il n’y a pas grand chose qui change et c’est tout le temps pareil. Est-ce que ton handicap te vaut des avaros ? Oui, hélas. Le dernier en date remonte d’ailleurs à pas plus tard que la semaine dernière. Dans un nouveau bar de Sponda. Tu étais venu retrouver tes frères à l’occasion de la soirée d’inauguration et entendre jouer Giacobe ainsi que les autres membres de son groupe. Excepté Felipe, qui dut vous faire faux-bond au dernier moment pour dieu-sait-quel histoire de la plus haute importance ne pouvant être remise à plus tard ; vous étiez tous là.

Et tout allait pour le mieux. Jusqu’à ce que tu reviennes des lieux d’aisance après avoir soulagé un besoin physiologique, et que tu entres malencontreusement en collision avec un client bien éméché et défoncé, baptisant ainsi abondamment sa veste avec la bière mollement tenue entre ses doigts gourds. “Putain ! Tu ne peux pas regarder où tu vas, espèce d’enculé !?”, t’aboie-t-il en t’assenant un regard serti de rageuses étincelles. Tu n’as même pas le temps de formuler des excuses et de t’expliquer, que deux larges paumes calleuses s’abattent brutalement sur ta poitrine et te repoussent rudement.

Ta malhabile reculade prend fin lorsque tes vertèbres s’écrasent sur ce que tu supposes être l’arête saillante d’un pilier. Une douloureuse complainte se faufile entre tes lippes et un disgracieux rictus déforme ton faciès hâlé. Une poigne de fer t’agrippe par le col et un haineux flot de paroles déferle sur ton visage effaré. Un corset de puissantes phalanges si ligote autour de ton cou. Les pieds flottant à quelques centimètres du sol et les dents vissées, tu tentes pitoyablement de te débattre en t’emparant de poignets de ton agresseur et remuant les jambes. En vain.

Sur les rives de l’hypoxie, tu émets tel des fusées de détresses de faibles gémissements suffocants alors que tes yeux se révulsent. Un assourdissant bruit retentit lorsque ce que tu devines être un objet lourd s’abat violemment sur dos de ton assaillant. La prise se défait. L’air abreuve à nouveau tes poumons appauvris. Lourdement, tu tombes à genoux sur les lattes du plancher. Paumes épousant le revêtement et tête inclinée, tu te fends en une inarrêtable quinte de toux et expectores de glaviots ensanglantés maculant le parquet. Tes frères vocifèrent de concert une avalanche d’injures. Le chant du verre brisé. Le martellement du bois que l’on frappe jusqu’à ce qu’il se rompe.

Haletant et tremblotant, tes copeaux translucides embués se perdent dans le vague et tes mains tressaillantes alunissent sur tes voies respiratoires. Ta carcasse accuse un soubresaut lorsque le bras aimant et protecteur de Giacobe s’enroule autour de tes épaules. “Andy … !”, s’exclame-t-il en tentant de dissimuler au mieux la panique tapissant sa voix de basse. La fragrance épicée de l’eau de Cologne d’Alessio chatouille ton odorat. Délicatement, il s’empare de tes mains et te fait lever menton afin de constater toute l’étendue des marques violacées, contestant l’unicité pralinée du fin derme de ton cou.

Escorté et serré de près, ils te font évacuer le champ de bataille et hèlent le premier taxi crevant l’obscurité de la nuit. Le seuil de la maison franchi, tu te rues en direction de ta chambre. Dans la précipitation, tes tibias butent contre le rebord de la table basse du salon. Canines implantées dans ta lèvre inférieur pour garder museler un couinement de douleur, tu reprends clopin-clopant ton chemin. Allongé sur le lit. Dos à la porte. Les genoux recroquevillés sur la poitrine en position fœtale. “Laissez-moi tranquille … .”, supplies-tu dans un murmure fluet en laissant s’entremêler tes cils, lorsque le crissement des gonds pique tes oreilles.

Une prière inexhaussée. Ils ne t’entendent pas. Ils ne t’ont jamais entendu. Les minutes s’égrainent jusqu’à ce que la porte se rouvre avec fracas. L’impérieuse voix de Felipe – ayant certainement prétexté une excuse fumeuse pour se soustraire à son dîner d’affaire, sitôt la réception d’un texto l’informant de l'infortune accusée - somme ses cadets de lui relater dans le détail ce qu’il s’est passé. Âprement, tu déglutis ta salive, ravales tes larmes et harpes le tissu de la taie d’oreiller au fil de leur récit. Silence.

Le clapotis des talonnettes des richelieus Gucci bat la mesure sur le sol. L’onctueux matelas s’affaisse. Des mains que tu ne connais que trop bien t’attirent vers un torse en acier trempé, vêtu d’un blazer et d’une chemise griffée. “Non, arrête ! Lâche-moi, bordel ! Dégage !”, t’époumonnes-tu en gesticulant et boxant son muscle pectoral de tes petits poings bistrés. Joute qui tourne court. A bout de cris, de mots, de nerfs : tu cèdes et te répands en d’irréfrénables cataractes lacrymales. Comme le “bébé” que tu es.

Tu te cramponnes et enfouis ton minois criblé des stigmates de la tristesse, dans la douceur du coton d’Egypte d’une chemise à plusieurs millions d'euros. Des bras aux muscles puissants et divinement dessinés te ceignent et bercent. Deux autres paires viennent t’emmitonner te part et d’autre. Parce que c’est aussi ça une famille. Que tu le veuilles ou non. Une meute. Une harde qui n’est jamais bien loin. Loro. Tu. E tu.      


Dernière édition par Andrea De Medici le Mer 14 Aoû - 17:03, édité 19 fois
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Giacobe De Medici
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I miei occhi sono isole dove non viaggi mai ☆ Andrea

posté le Mar 13 Aoû - 3:45
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BB À MOI ! :mignon: :mignon: :inlove: :inlove: :haaa: :haaa: :lovit: :lovit: :content1: :content1: :piticoeur: :piticoeur: :veryhappy: :veryhappy: :hrtlo: :hrtlo: :keur: :keur: :heart7: :heart7: :hearts2: :hearts2: :lick: :lick: :owi: :owi:
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Andrea De Medici
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I miei occhi sono isole dove non viaggi mai ☆ Andrea

posté le Mar 13 Aoû - 4:09
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@Giacobe De Medici : My hero :heart8: :heart8: :gronieu: :gronieu: :lancoeur: :lancoeur: :jaime: :jaime: :nieux: :nieux: :nieunieu: :nieunieu: :hert2: :hert2: :keur: :keur: :inlovee: :inlovee: :heart9: :heart9: :heart6: :heart6: I love you I love you :lovei: :lovei:

Je t'ai déjà un petit peu teaser et vendu en exclu' le "bambino", mais j'espère quoi qu'il en soit que sont petit caractère de chiotte et tutti quanti te plaira à toi et aux autres big bro' :heart9:
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Isalyah Ricci
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I miei occhi sono isole dove non viaggi mai ☆ Andrea

posté le Mar 13 Aoû - 10:45
- - -
Je ne le connaissais pas, mais wahou :mignon:
Bienvenue sur le forum :st: et je te souhaite bon courage pour ta fiche :hearts:
Si tu as des questions, n'hésite surtout pas, nous sommes là pour ça :gronieu:
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Alessa Moretti
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I miei occhi sono isole dove non viaggi mai ☆ Andrea

posté le Mar 13 Aoû - 11:29
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je ne le connais pas non plus mais il est pas moche. :youps:
bienvenue ici. :lovei: si tu as des questions, n'hésites pas à venir voir un membre du staff. et pour les liens, plusieurs sujets sont mis à ta disposition pour en trouver, mais tu peux toujours harceler un membre par mp.
pour bien commencer
le petit guide
Welcome, ou comme on dirait en Italie benvenuto.
Sur piccoli tocchi nous mettons un point d'honneur sur l'intégration, c'est pourquoi, pour être validé nous demandons

posséder deux liens : un familial et l'autre au choix (il peut donc être familial) avec des membres présents sur le forum.
Poster un RP : commencer ou répondre à un rp

comment faire
ça peut faire peur mais ne t'en fais pas, nous te proposons de te rendre sur les sujets suivants pour trouver une solution.

pour trouver un lien
- il vaut mieux répondre aux sujets que de les créer (parce que si tous le monde poste son sujet mais que personne ne répond baaaaah ça sert à rien )
tu peux te rendre à www
- envoyer un MP aux membres pour trouver un lien. Ne pas faire son timide

pour RP
- les RP sans réponse www
- les recherches de RPwww

Bonne continuation pour ta fiche
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I miei occhi sono isole dove non viaggi mai ☆ Andrea

posté le Mar 13 Aoû - 11:29
- - -
Omg t’as pris yousseeeef :bavouille: épouse moi :ahwe: :youps:
Bienvenuuuuue toiiii :hearts2: :heart8: :heart9: Arrow :hert2:
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Alizea Matteucci
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I miei occhi sono isole dove non viaggi mai ☆ Andrea

posté le Mar 13 Aoû - 12:15
- - -
bienvenuuue dans ta nouvelle maison :youps:
ce début de fiche promet, en tout cas :st:
bon courage pour la suite :red:
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Admin
Raffael Castello
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I miei occhi sono isole dove non viaggi mai ☆ Andrea

posté le Mar 13 Aoû - 13:38
- - -
sois la bienvenue sur Piccoli Tocchi ! j'espère que tu t'y plairas :hée: Ohhhh mais ya pas de raison :oyeh:
Bonne continuation dans la rédaction de ta fiche et de ton RP
N'hésite pas à aller voir les autres membres pour trouver les liens demandés :hert2:, même si je vois que tu as déjà tes liens :yes:
c'te famille de BG sérieux :wat:

Nous sommes là pour toi alors si tu as la moindre question, harcèle nous :3:
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Dina Maserati
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I miei occhi sono isole dove non viaggi mai ☆ Andrea

posté le Mar 13 Aoû - 18:20
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ce canon :red: il nous faudra un lien i guess :drague:
bienvenue chez toooooi :owi:
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Pia Maserati
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I miei occhi sono isole dove non viaggi mai ☆ Andrea

posté le Mar 13 Aoû - 19:39
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mon dieu t'es canon :fall: :heart6:
j'ai des choses à te proposer :drague:
bienvenue et bon courage pour ta fiche :mignon:
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Felipe De Medici
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posté le Mar 13 Aoû - 19:57
- - -
Bienvenue petit frèreeee :hée:
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INACTIF
Milena Matteucci
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DC : ça viendra.
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I miei occhi sono isole dove non viaggi mai ☆ Andrea

posté le Mer 14 Aoû - 10:16
- - -
cette histoire :yeux: j'aime trop ta plume :rollin:
bienvenue parmi nous :hert2:
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INACTIF
Andrea De Medici
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I miei occhi sono isole dove non viaggi mai ☆ Andrea

posté le Mer 14 Aoû - 16:35
- - -
Grazie a tutti :heart9: :gronieu: :groupe: :inlove4:
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Admin
Raffael Castello
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I miei occhi sono isole dove non viaggi mai ☆ Andrea

posté le Mer 14 Aoû - 16:50
- - -
Tout est bon pour moi. J'ai besoin de l'avis de @Giacobe De Medici :v:
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Giacobe De Medici
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I miei occhi sono isole dove non viaggi mai ☆ Andrea

posté le Mer 14 Aoû - 17:00
- - -
C'est Nickel :mimi:
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Raffael Castello
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I miei occhi sono isole dove non viaggi mai ☆ Andrea

posté le Mer 14 Aoû - 17:04
- - -

Bienvenue en Italie
tu es maintenant des nôtres.
petit message du staff
encore un BG dans la famille de Medici, et quel BG ?! ton personnage est très intéressant et on voit que tu t'es appliquée à lui trouver une super histoire. J'ai vraiment été prise par ta plume.

Nous te souhaitons la bienvenue parmi nous petit nouveau, tu vas enfin pouvoir poser tes bagages et commencer ta nouvelle vie sur Piccoli Tocchi. Tous les liens que tu recherches sont juste en-dessous.

Ils sont très importants si tu souhaites une intégration facile et rapide. Le mot d'ordre ici, c'est s'amuser ! Pas de prise de tête, que de la joie et de la bonne humeur, on est là pour se faire plaisir. On espère que tu te sentiras comme chez toi sur Piccoli Tocchi et que les rp viendront à toi facilement.

L'intégration
N'oublie pas d'accueillir les petits nouveaux, maintenant que tu es membre et de répondre aux invités, ça fait toujours plaisir.

Il est IMPORTANT de favoriser l'intégration des nouveaux et futurs membres, car ils ont besoin de toi pour être validé.
Alors ne lésine pas sur :
la bienvenue aux nouveaux arrivés
les recherches de liens pour que les nouveaux aient 2 liens et soient validés.
proposer des RPs pour que les nouveaux puissent être validés.
répondre aux invités en leur proposant des liens.
Ces petits gestes sont très importants pour la vie du forum.

Les liens pratiques
Voici les différents liens qui te permettront de naviguer sur le forum. Tu remarqueras qu'un sous-menu (sous le header) a été mis en place pour te faciliter la vie sur le forum, favorise le pour te déplacer dans les endroits stratégiques et importants.


Allez, on te laisse et profiter bien de toutes ces belles choses que te propose ton nouveau forum de RP, Piccoli Tocchi.
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