c'est vrai, je mens. (felina)

c'est vrai, je mens
felipe et dina
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Six heures trente du matin, fin de cette soirée haute en couleur. Les derniers fêtards disparaissent progressivement de la boîte de nuit puis du parking associé à celle-ci tandis que, toi, de ton côté, tu ranges délicatement ton précieux matériel dans le sac prévu à cet effet. Quelques salutations au personnel encore présent et déjà tu t’extirpes de l’établissement pour rejoindre ta propre voiture, non loin de là. T’attends avec impatience de voir le visage de ta fille, Alessia, ce petit ange qui égaye continuellement tes jours et tes nuits. Tu tentes du mieux que tu le peux d’être une bonne mère et de concilier vie de famille et vie professionnelle, sans grandes bavures jusqu’à ce jour. Plongeant ta main dans ton sac à main, tu récupères après une bonne minute de bataille la clé de ton véhicule pour le déverrouiller.

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@felipe de medici :inlove:

Tu n'avais pas mit le pied sur un sol depuis plus de deux semaines, entre ton dernier voyage en mer et ton retour de Milan hier. C'était bien de revenir sur la terre ferme pour apprécier ses bienfaits. Pourtant, voilà que les petites heures du matin t'ont arraché de tes couvertures à bord de ton yacht pour que tu puisse commencer ta journée selon le décalage horaire. Vêtu de vêtements simples et confortable , tu a fausser compagnie à ton garde du corps : Stefano. Il mérite de se reposer aussi. Ta tête t'amène dans le quartier Est de cette ville dont tu as décider d'en faire ta résidence permanente pour maintenant plus de quatre ans. Pour cette fois, tu prend une de tes voitures moins tape à l'œil, une Maserati noir et tu la gare dans la rue. Tu veut apprécier la quiétude de la rue avant que les gens lui rend vie. Une fois garé, tu fourre les mains dans tes poches, un air serein sur ton visage. Tu fera le plein pour le bateau quand les petits commerces ouvrons leur portes en même temps, maintenant c'est tranquille. Un peu comme ton âme quand tu reprend contact avec la mer. Ton cœur te guide à continuer ton chemin jusqu'au club. Ta promenade te fait passer près du stationnement où ton regard est attiré sur la silhouette d'une femme qui semble chercher ses clés dans son sac. Curieux, tu semble la reconnaître de dos et décide de l'interpellé.'' Dina en chair et en os... je peut avoir ton autographe? '' Tu pénètre dans le stationnement en gardant une main dans ta poche pendant que l'autre se glisse dans tes mèches de cheveux en bataille de ta dure nuit. Ça fait longtemps que tu ne l'a pas vu enfin si c'est pas par photo ou vidéos avant qu'elle est un copain aussi.

c'est vrai, je mens
felipe et dina
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Concentrée, l’esprit ailleurs, l’esprit occupé à penser au sourire d’Alessia, tu peines à retrouver les clés de ta voiture dans ton sac à main. Et lorsqu’enfin tu les retrouves, tu ramasses ton matériel précédemment posé au sol pour le ranger dans ton coffre. Mais c’est sans compter sur la voix masculine qui glisse jusqu’à tes oreilles, te demandant sans grande gêne un autographe. Près de sept heures du matin… Est-ce que c’est l’un des types de cette soirée, honteusement alcoolisé ? Un frisson te parcourt le corps tandis que tu fronces les sourcils en déposant rapidement tes affaires dans ton sac puis en verrouillant à nouveau ta voiture pour être certaine qu’on en vole pas ton matériel. « T’es qui ?! » que tu t’exclames alors que tu distingues tout juste une silhouette au loin qui s’approche progressivement de toi. « Je sais me défendre ! » Douce menace qui ne fera probablement ni chaud ni froid à la personne qui marche en ta direction. Les yeux plissés, t’arrives même pas à distinguer le visage de cet homme pour tenter de savoir s’il te dit quelque chose. Alors, tu serres tes poings, prête à l’envoyer dans sa mâchoire s’il te veut du mal.

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Tu était certain de la reconnaître, pour l'avoir vu au travers de photos et de conversations vidéos entre vous deux. C'était tout le contact que vous aviez échangez depuis des années. Au bout du stationnement, tu avais signaler tes intentions mais c'est avec amusement que tu réalisais bien vite qu'elle ne te reconnaissait pas, alors tu devais avoir l'air d'un vrai pervers à cette heure te baladant dans la ville. Elle semblait se diriger vers sa voiture pour y déposer son équipement alors tu décidais t'attendre un peu. Quand elle se retournait vers toi, un sourire s'étirait sur tes lèvres. Il fallait sortir de la pénombre un peu sinon tu pouvais facilement deviner que la prochaine était qu'elle appelle les flics ou viennent te cogner.'' C'est Felipe !'' Tu avais toujours omis de lui dire ton vrai nom de famille parce que c'était davantage une malédiction qu'une bénédiction. Maintenant à mis chemin entre elle et la rue dont tu venais, tu lui faisais un discret signe de la main en guise de salutation avant qu'elle ne se mette à pensée que tu n'étais qu'un sale pervers qui cherchait des emmerdes à n'importe qui à cette heure. Il aurait peut-être fallu que tu reste au lit mais tu vivais encore à l'heure de Milan et sur l'horloge voyage. Il te faudrait encore quelques jours pour revenir au rythme de Positano.'' je voulais pas déranger, j'étais de passage dans la rue quand je t'ai vu.. bon ça y est , j'ai l'air d'un pervers.''

c'est vrai, je mens
felipe et dina
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L’impression d’être en danger alors que tu t’apprêtes à rentrer chez toi pour retrouver l’amour de ta vie, ta fille, tu lances de vagues menaces à l’individu qui s’approche dangereusement de toi. Tu sais te défendre. Mouais, t’es pas sûre toi-même de ce que t’avances. Mais avant que la silhouette ne sorte de la pénombre qui t’empêche de voir son visage, il se présente. Felipe. Ca fait automatiquement tilt dans ta tête et tu sais dorénavant qui te fait face. Un léger sourire s’affiche sur tes lèvres, soulagée de finalement ne pas être en danger comme tu pouvais le penser. Felipe n’est clairement pas n’importe qui. Vous vous connaissez depuis quelques années déjà mais la dernière fois que vous vous êtes vus, t’as choisi d’éviter de le revoir. Pour te protéger, pour un baiser échangé avec trop de passion à tes yeux, un baiser qui risquait encore de finir sur une déception pour toi. Entre-temps, t’as rencontré cet homme qui a su t’attraper dans ses filets pour finir par te jeter en retour à la mer, vulgairement, le cœur brisé une fois de plus. « Je m’attendais pas à voir quelqu’un à cette heure-ci, ici… on sait jamais qui peut traîner là. » que tu réponds comme pour le rassurer, pour lui dire que ce n’est pas lui le souci mais le lieu qui peut être mal fréquenté en fin de soirée. « Désolée. » reprends-tu par politesse avant de noter ses derniers mots. Passer pour un pervers ? Effectivement, il pourrait. « C’est vrai que t’as l’air d’un pervers, tout de suite… » Après tout, qu’est-ce qu’il fait ici de si bonne heure ?

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