(paolo) la louve se moque du chasseur.

la louve se moque du chasseur
@Paolo Gandolfini.
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Deux heures du matin, tu sors de boîte de nuit pas parce que t'as fais la fête, mais parce que t'as fini de bosser. En vrai, toute les nuits c'est la même chose, les gens complètement saoul qui te draguent alors que toi t'en a rien à faire de ces gens. Tu fais ton taf, te cachant dans la nuit profonde. Tu regardes ces idiots boire à en perdre la mémoire, perdre le fil de leurs vies et sans doute que quand ils finiront par se réveiller ils pleureront pour la conneries qu'ils auront fait. Toi, tu bois quand t'es chez toi et que tu veux oublier le passé, celui qui a fait celle que tu es aujourd'hui. Père dead, mais qui te hante encore. Ce soir, t'as juste envie de marcher pour rentrer chez toi, parce que tu aimes sentir le froid de la nuit sur ton visage. Pour le moment, la ville est silencieuse, elle te berce et tu marches lentement. Tu sais pas encore si tu iras te coucher, parce que y a une chance pour que tu te mettes devant la télé, programmant netflix jusqu'à ce que tu t'endormes. Le bruit d'une voiture, la portière qui claque et cette silhouette que tu connais par cœur. Lui, toi, le chasseur et la proie. Tu ne sais pas si il finira pas t'attraper ou bien si toi tu finiras par venir prendre place dans son esprit pour l'emmener du côté obscur. Il s'éloigne de sa voiture, toi t'as envie de l'embêter c'est une passion même. Tu marches rapidement vers sa voiture, tu descends alors ton shorty au niveau de tes genoux et tu te mets à uriner contre sa voiture. Tu rigoles toute seule et bien sûr il t'entends et reviens dans ta direction. T'en peux plus de ce fou rire, la fatigue du travail puis ta connerie à elle seule te met dans cet état. Tu le vois à présent devant toi et lui offre un sourire. « Je me suis dis que les jantes avaient besoin d'être lavées. » Tu te redresses plantant ton regard dans le sien alors que tu viens faire remonter ton shorty naturellement à présent. Ouais tu le sais c'est interdit, mais Paolo il a l'habitude avec toi, t'en as rien à faire des règles. Le flic te dévisage et tu te demandes si il va te passer les menottes ou si une fois de plus tu auras le dessus sur lui.

La louve se moque du chasseur

Les femmes sont comme le crocodile : pour attraper l'homme, elles pleurent ; une fois qu'il est pris, elles le dévorent.

Paolo & Karma

La nuit et sa solitude si présente et écrasante. Les rondes qui n'en finissent plus pour voir le spectacle d'une jeunesse qui boit pour oublier le quotidien. Cette laideur des journées qui se répètent et se ressemblent comme ces soirées qu'ils enchaînent au final. Comme cette soirée de Paolo qui ressemblait à bien trop de Samedi à déambuler dans les rues de la cité pour veiller sur la ville. Comme Batman mais sans les gadget et le fric. Juste le sale boulot du flic qui fait sa ronde seul pendant des heures et qui aura comme seule action tout au plus un gamin bourré qui lui fera un doigt quand il passera. Le quotidien de Cabinieri était bien loin du fantasme de l'inspecteur Harry. C'était pourtant sa mission, son devoir, aussi peu intéressant qu'elle était. Son rôle était juste de servir d’épouvantail pour montrer que la police surveille et protège. Acte de présence en quelque sorte. Après plusieurs heures de déshérence l'heure de la pause salvatrice. Du petit shoot de caféine, des jambes qui se désengourdissent, l'air frais qui vient flageller la peau pour réveiller les dernières onces de conscience.

Toujours au même lieu, toujours au même endroit ce fameux cappuccino. A la seule pizzeria ouverte à quelques encablures d'une boite de nuit qui lui permettait d'avoir tous ces jeunes enivrés qui voulaient du fat après une soirée à danser. Seulement même pas le temps d'attendre son café qu'en se retournant le visage de la succube était bien là au milieu de l'obscurité. Cette petite jeune femme juste à côté de sa voiture dans une position pour le moins non orthodoxe. Quelle connerie faisait-elle encore ? Que lui passait-il par la tête pour faire un truc pareil ? Autant de questions qu'il se posait alors qu'il revenait rapidement à son véhicule dévisageant cette petite énergumène (pas si jeune comparé à lui à vrai dire) qui semblait si fière de sa propre connerie. Alors que sa main était à portée de ses menottes et qu'il allait attraper Karma pour l'emmener en cellule de dégrisement l'homme de ravisa au dernier instant tant la démarche lui semblait inutile et qu'elle n'allait qu'être contente de son coup. « Je t'ai déjà dit, quand tu te dis quelque chose faut faire l'inverse. » lui dit-il tout en lui lançant un regard emplit de désapprobation. Ne voulant pas perdre son temps et lui inculquer deux ou trois choses comme il tentait toujours de le faire avec cette jeune folle qu'il ne connaissait que trop bien l'homme commença à ouvrir son coffre pour en sortir un chiffon. « Mais bon puisqu'on en est là, tu vas les récurer. Je peux t'emmener au poste le faire mais je suis sûr que tu préfères gagner du temps aussi. » lui lançant alors le chiffon pour qu'elle nettoie les jantes comme elle l'avait si bien dit. Peut-être qu'une bonne leçon lui fera apprendre à bien choisir ses mots et ses actes se disait-il un peu vainement tandis que son café était certainement déjà en train de refroidir.

@Karma Macchiato

la louve se moque du chasseur
@Paolo Gandolfini.
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Sans doute que si tu t'étais pas arrêté, tu serais rentrée sagement chez toi pour te mettre sur l'ordi en espérant que Ca$h serait connecté ou bien tu te serais mise devant netflix une fois de plus. Tu sais plus comment occupé tes soirées pour t'éviter de faire des conneries, preuve en est que tu es entrain d'en faire une bonne à cet instant. Gandolfini c'est ton jouet, ton bon samaritain que tu désires corrompre. Le bel homme séduisant qui paraît toujours clean et qui fait des leçons de moral. Celui qui quand on s'y plonge un peu à une noirceur dans le regard. Celle qui t'anime et te transporte dans un autre monde. Billet d'entrée pour les Enfer où t'as décidé d'en faire ton partenaire. Tu le sais et tu le sens, il peut craquer et succomber si tu le pousses un peu. C'est là tout l'enjeu. T'as jamais fait parti des sages, tu excelles dans la connerie et dans la folie. Tu ne réfléchis pas et ose quand il ne faut pas. Pousse le vice toujours plus loin pour que se brise la barrière de la droiture et de la bonne conduite. Tu le sais lorsqu'il s'approche de toi que quelque part en lui cette situation l'amuse, il garde constamment ce visage neutre que tu ne supportes pas. Qu'il vive et qu'il ressente les choses. Sa main qui effleure les menottes et toi qui te mords la lèvre en imaginant ce que tu pourrais faire avec ce jouet. Ton regard qui le scrute en essayant de deviner quel musculature peut se trouver sous ses vêtements. Un petit sourire s'affiche sur tes lèvres quand à ses paroles. « Je tâcherais d'y penser la prochaine fois. » Lâches-tu d'une voix suave que tu ne contrôle pas. Son contact t'électrise à chaque fois, tu maintiens son regard alors qu'il fini par s'éloigner de toi. Dire que tu n'as rien bu ce soir, tout ça en parfait été de conscience est encore plus dingue. Le chiffon qui finit dans tes mains, tu grognes parce que tu ne le feras pas. Tu t'approches de lui de quelques pas, assez pour que seulement quelques centimètre de vous sépare et tu commences à faire glisser le chiffon sur sa joue. « Je devrais sans doute m'occuper de toi, il y a énormément de travail. » Tu le cherches et le pic pour espérer déclencher quelque chose d'assez fort pour qu'il lâche prise.

La louve se moque du chasseur

Les femmes sont comme le crocodile : pour attraper l'homme, elles pleurent ; une fois qu'il est pris, elles le dévorent.

Paolo & Karma

Irrévérencieuse, provocatrice, Karma agissait bien à sa manière habituelle devant Paolo plus vraiment surpris devant l'attitude de la jeune femme. Ses extravagances était quelque chose dont il commençait à en avoir l'habitude. Un comportement de petite rebelle qui semblait cacher bien plus et n'être qu'un rejet en surface d'un mal plus profond. L'homme pouvait comprendre comment elle pouvait en être arrivée là. C'était un chemin si facile à prendre et qu'il aurait très bien pu emprunter au même âge. Détruire plutôt que construire, rejeter plutôt que comprendre et accepter, lutter contre tout plutôt que collaborer. Parfois lui-même avait cette envie de tout lâcher et abandonner pour seulement suivre ses pulsions, ses colères, ses envies. Juste se laisser porter par une voie suave qui l'appel aux folies les plus grandes, se complaire dans la désinvolture et dans ses propres désirs. Seulement, Paolo, était toujours enchaîné à ses valeurs, à ses devoirs, à qui il était au jour le jour. A cette image qu'il renvoyait et nourrissait. A cette façade de droiture et de bonté sur qui on peut compter. Celui qui aide les jeunes femmes un peu perdues. L'impassible italien trahit par son léger sourire à cette heure si tardive devant le spectacle de la jeune femme.

Le contact qu'ils avaient était électrique et n'aurait pas pu laisser indifférent même un mort. Karma était le genre de jeune femme à pouvoir envoûter quiconque et elle ne le savait que trop bien. Jouant de tous ses atouts pour rendre fou le pauvre bougre qu'il était. Seulement, quand ce genre de situation escalade Paolo n'avait que pour réaction de refroidir la situation en coupant tout d'abord son sourire mais surtout la phrase de la jeune femme à peine terminée en faisant glisser en moins d'une seconde le bracelet des menottes autour du poignet de la main tenant le chiffon sur son visage. Emprisonnant Karma dans l'étau de ses menottes en tenant l'autre boucle du bout de sa main. « Tu aimes vraiment que je m'occupe de toi et t'emmène au poste. » dit-il. Le seul problème c'est que pisser sur une voiture n'était pas vraiment une infraction et la miss n'avait encore rien fait de répréhensible hormis se jouer de lui. Un jeu qui lui donnait des idées. « Mademoiselle Macchiato j'espère que vous n'avez aucun stupéfiant sur vous ou votre soirée risque d'être longue... »

@Karma Macchiato